Née en 1969 à Nantes, Stéphanie Caldy est issue de l’école Boulle et de l‘école des Beaux-Arts.
A partir des années 90, elle construit une culture hybride entre recherches plastiques, voyages et missions de communication en entreprises. Une expérience au long court qu’elle vit comme “une performance en terre singulière”, lui permettant de développer la conscience d’un virage écologique nécessaire pour préserver la planète et ses habitants.
En parallèle à ses recherches plastiques autour des interactions avec la nature, elle s’engage dans un collectif citoyen d’habitat qui mènera à la construction de l’eco-lieu où elle vit et travaille, au coeur d’un jardin-forêt des pré-Alpes.
En forêt et dans son atelier, l’artiste fait corps avec son environnement. Le geste de peindre devient acte performatif et engage tout le corps de l’artiste. Sur ses toiles, la nature devient tours à tours figure métaphorique de la psyché humaine ou calligraphie fréquentielle.
Stéphanie explore la résonance des pigments naturels, minéraux broyés, encres et aquarelles, sur des toiles de lin posées à même le sol. Les pinceaux, plumes d’oiseaux et pigments soufflés sont invités dans sa danse picturale.
Chacune de ses peintures et performances, en cherchant à recréer l’empathie envers le non-humain, touchent notre propre humanité et questionne notre potentiel de destruction et de création.
Stéphanie Caldy expose en France et aux Etats-Unis et fait partie de plusieurs collectifs d’artistes. Ses oeuvres peintes font partie de collections privées en France et à l’international. Ses collaborations avec de grands designers internationaux, partie intégrante de son oeuvre, cherchent à contribuer à créer un nouveau récit sociétal.
